Seul..[ft. Matsuda][Over]

Mon sac à dos sur l'épaule, j'avançais lentement dans le couloir. Déja quatre mois que j'étais ici à Rome, en Italie, dans cette Université. Il me semblait une éternité depuis que j'avais vu mon père. De toute façon, avec Jeanne qui était encore dans le coma malgré toute ces années, il n'était plus très présent pour moi. J'espèrais que mon petit frère et Heidi allaient bien au moins. Enfin, mieux que moi.

Il n'y avait pas beaucoup de gens dans les couloirs à cette heure, la plupart étaient encore entrain de dormir dans les dortoirs. J'avais pris l'habitude me lever tôt le matin pour pouvoir être seul et je n'avais jamais perdu celle-ci.

Soudain, je décidai de m'arrêter et de m'installer dans un escalier. Je sorti un roman de mon sac, sac que je traînais toujours avec moi même si je savais que je n'en avais pas réellement besoin. Je pouvais au moins toujours avoir accès à mes trucs sans avoir à les traîner dans mes bras. Donc, je m'installai avec mon roman, dos au mur, une jambe repliée en un angle de quatre-vingt dix degré, l'autre totalement étendue le long de la marche. À cette heure, je ne risquais pas de faire trébucher qui que se soit, non?

Un matin assez difficile pour le pauvre Rei. Il s'était couché assez tard hier soir, il n'avait pas eu envie de quitté son ami. Son amour, son destiné, mais rendu 1h00 du matin il n'avait pas vraiment eu le choix d'allé faire un petit tour dans son lit. Son sommeil dura à peine que déjà il était debout. La journée allait être très longue. Matsuda sauta dans une douche froid espérant ce redonné des forces, mais cela ne sembla aucunement l’aidé.

Dans un pas très nonchalant il quitta sa chambre pour s’aventurer dans l’école, en fait plutôt allé manger un petit déjeuner. Cela allait sans aucun doute lui donné de l’énergie. Aillant la tête ailleurs Rei ne remarqua même pas son colocataire dans les marches. Le jeune homme se mit à réfléchir s’il avait tout ses choses. Mais juste au dernier instant alors qu’il allait mettre les pieds sur son colocataire Matsuda s’arrêta net. Son portable vibrait dans sa bouche, il le prit doucement et lu rapidement le contenu. Ses yeux se posa ensuite au sol et il ne tarda pas de remarqué son colocataire. Rei fit un bond vers l’arrière et il le regarda surpris.

« Tu m’a fait peur idiot ! »

Matsuda avait la main contre son corps et il respira un coup. C’était la dernière fois qu’il ce couchait aussi tard. Hors de question d’avoir l’air d’un zombie une nouvelle fois.

« En plus s’est quoi cette idée de ce mettre dans les escaliers ? Tu veux me tuer ? Ah je le savais, pourquoi Yujiro n’est pas la pour me sauvé de toi. »

Rei fit mine de pleurnicher et il fini par faire un grand sourire à son colocataire. Matsuda était peut-être un peut trop bavard et expressif. Mais cela lui donnait un certain charme, non ?

Et voilà, fini la tranquillité. J'entendis d'abord des pas se diriger vers moi, mais je feignis de ne pas les remarquer de continuai la lecture du roman que je tenais dans mes mains. Je faillis me faire piétiner par Matsuda, avant que celui-ci ne s'arrête. Puis, je l'entendis se plaindre du fait que je l'avais effrayer. Je levais mes yeux de mon roman pendant quelques secondes, juste assez pour pouvoir lui jeter un coup d'oeil.

"Tu n'as qu'à regarder où tu marches, crétin.", répondis-je. Je ne l'avais pas appelé ainsi pour l'insulter, seulement pour répondre à son "idiot" d'un peu plus tôt et mon petit sourire en témoignait. J'avais l'habitude qu'il me sorte des commentaires du genre. Après tout, il était assez bavard et énergique, un peu trop à mon goût d'ailleurs. Nous étions assez opposé comme genre, et nous avions été mis comme colocataire de chambre.

Refermant mon roman, je le rangeai dans mon sac. Si Matsuda était là, absolument aucune chance que je puisse me replonger dans ma lecture avant le début des cours.

"Alors, qu'est-ce que tu fais debout à cette heure-ci?", demandais-je. Je n'avais pas l'habitude le voir debout aussi tôt. Habituellement, il dormait comme une roche lorsque je quittais la chambre et j'en avais pour un bon moment avant de réussir à le croiser dans les corridors de l'école.

Matsuda continuait de lui sourire, il penchait doucement la tête sur le côté pour tenté de voir ce que son ami lisait. Mais il n'eut pas le temps de voir qu'il avait refermé le livre.

"Tu n'as qu'à regarder où tu marches, crétin.",

Rei perdit aussitôt son sourire et il lui fit mine de boudé. Le jeune homme savait parfaitement que ce n'était pas méchant, bien au contaire c'était pour rattrapé ses mots qu'il avait dit un peu plus tôt.

"Alors, qu'est-ce que tu fais debout à cette heure-ci?",

Il était vrai que Matsuda n'était pas du genre à ce lever très tôt. Mais pour une fois qu'il aurait vraiment eu besoin de sommeil voilà que son corps refusait de lui en donnez.

" Je n'arrivait pas à me rendormir. Alors j'ai décidé de me lever, mais je crois que c'était une erreur j'aurais du resté couché. Erwann !! Je suis fatigué."

Il fit encore mine de pleurnicher, Rei savait parfaitement que le sommeille le rattraperait très bientôt. Certainement qu'on allait le retrouvé couché sur un banc dans quelque heure.

« Erwann allons manger pour prendre des forces ! »

Matsuda lui fit à nouveau un grand sourire, il était certes très fatigué. Mais il ne perdait pas pour autant son beau sourire. Pauvre colocataire, il devait certainement en voir de toute les couleurs. Mais il était certain qu’il devait l’aimé un peu, non ?

Incapable de dormir, lui? La marmotte? Enfin, d'après ce que j'avais vu jusqu'à maintenant, je trouvais qu'il avait les habitudes d'une marmotte. Et ensuite, il venait pleurnicher comme quoi il était fatigué. Maintenant, il voulait manger pour prendre des forces. Bon, pour cette partie, je n'étais pas en désaccord. Je n'avais pas encore déjeûner et je savais que mon estomac se manifesterait très bientôt. Je le fixai donc d'un air sérieux pendant quelques secondes avant de fermer les yeux et de pousser un petit soupir découragé en secouant légèrement la tête de droite à gauche.

"D'accord pour le lunch.", répondis-je en prenant appui sur la rampe pour me relever. Je me tournai ensuite vers mon colocataire pour lui sourire. Il était rare que je souriais, mais lorsque j'étais relativement de bonne humeur cela arrivait. Et comme j'étais justement relativement de bonne humeur ce matin, il y avait droit.

"J'espère que tu ne t'endormiras pas dans ton assiette quand même?", plaisantais-je. Voir Matsuda endormi dans son bol de céréal avait quelque chose d'assez humoristique tout de même.

"D'accord pour le lunch."

Matsuda lui fit aussitôt un très grand sourire, il n'allait pas être seul pour le déjeuner encore heureux. Ce n'était pas quelque chose qu'il apprécia grandement d'ailleurs. Il était toujours effrayait de revoir des images de son passé. Une chose qu'il ne voulait plus voir.

"J'espère que tu ne t'endormiras pas dans ton assiette quand même?"

Rei ce mit à rire et il commença à descendre les marches pour arrivé au niveau d’Erwann.

« Dans tes rêves Erwann ! Hors de question de ne pas resté sur mes gardes qui sait ce que tu voudrais faire de moi ?! »

Matsuda descendit les marches enfin il ne savait pas comment son ami réagirait à cette phrase. Pratiquement en train de le traité de prédateur sexuel, mais venant de Rei il ne fallait pas vraiment le prendre au sérieux bien au contraire.

« Allez viens ! Je meure de faim. »

« Dans tes rêves Erwann ! Hors de question de ne pas resté sur mes gardes qui sait ce que tu voudrais faire de moi ?! »

J’haussai un sourcil en le regardant. Qui sait ce que je voudrais faire de lui. Je ne pu m’empêcher de faire un sourire en coin avant de lui répliquer.

« Oui, qui sait? »

Comme le jeune homme était déjà parti, affamé, je fis de même, mais en gardant ma lenteur habituelle. Rare que je me presse, sauf dans certains cas exceptionnels. Comme lorsque je savais qu’il y avait une urgence. Pas une situation banale qui pourrait être dites « urgente » par d’autres gens, mais des vraies urgences. Comme lorsque l’un de mes amis était menacé pour une quelconque raison. Dans ces temps-là, je pouvais courir pendant des heures s’il le fallait.

Mon sac à dos toujours sur l’épaule, je le regardais faire son énergique à l’avant. J’avais déjà été ainsi. Il y avait longtemps, quand ma mère était encore en vie. Avant que le sort ne décide de nous tomber dessus et que mon père ne nous oublie. Avant que Jeanne ne s’endorme pour ne plus se réveiller. Et j’étais censé trouver le bonheur ici? Si je ne pouvais le trouver avec Heidi, comment le pourrais-je dans cette Université?

« Oui, qui sait? »

Rei était déjà un peu plus en avant, mais il l’avait entendu. Le jeune homme commençait à se posé des questions, blaguait-il ? Surement, Matsuda avait peut-être beaucoup trop d’imagination pour penser une seule seconde qu’il puisse dire la vérité. Erwann le suivait tranquillement derrière heureusement pour Rei la cafétéria n’était pas très loin de là. Sinon il serait certainement mort en chemin. Matsuda laissa le pauvre Erwann derrière le petit s’était déjà lancé vers les comptoirs de nourriture. Il prit une pomme et une boulle de céréale et il partit aussitôt s’assoir à une table vide. Dommage que Yujiro ne ceux pas avec eux, il devait certainement dormir encore et le petit ne voulait aucunement le réveillé après tout c’était de sa faute s’il était encore dans son lit. Matsuda soupira doucement et il se mit à manger. Le petit espérait de tout cœur retrouvé des forces, mais cela ne semblait pas être assez.

Des bruits de bas fit sortir Rei de la rêverie, il redressa doucement la tête et pu aussitôt voir que c’était son colocataire. Il baissa la tête pour reposer ses yeux dans son bol de céréale. Erwann avait peut-être raison il allait s’endormir dedans !

« Erwann la nourriture me donne pas d’énergie ! »

Il se mit à pleurnicher de nouveau, un véritable gamin par moment. Enfin moment était un tout petit mot. Rei soupira doucement et il lâcha son boulle de céréale pour croquer sa pomme.

« Ringo-chan va être gentille elle, tu va me donné des forces hein ? »

Matsuda parlait à sa pomme, il espérait de tout cœur quand lui envoyant des ondes positives. La pomme lui donnerait de l’énergie. Stupide ? Sans aucun doute, mais si on ne prenait pas de plaisir dans la vie. Comment atteindre le bonheur ?

Matsuda était déja assis à une table lorsque j'entrai dans la cafetériat. Pour ma part, je pris un café avec des oeufs brouillés. Nous avions droit à des bons déjeûners tout de même, je devais au moins ça à cette Université. Je me dirigeai ensuite à la table où se trouvait mon coloc' et pris place en face de lui.

« Erwann la nourriture me donne pas d’énergie ! », dit Matsuda, toujours en pleurnichant.

"Attend que ton estomac ait commencer le travail au moins.", répliquais-je. Si la digestion n'avait pas encore commencer, alors comment voulait-il déja avoir de l'énergie? Et puis, même si il mangeait, si c'était par manque de sommeil qu'il s'assoupissait, la nouriture ne pourrait pas vraiment remplacer l'action de dormir dans un bon lit.

Puis, il commença à parler à sa pomme, l'encourageant pour qu'elle le réveille. Cette fois-ci, je dus me forcer pour ne pas rire. Je pris une bouchée de mon repas tandis que l'observais. Je pouvais affirmer que Matsuda était quelqu'un d'étonnant. Vraiment. Mais dans le bon sens du terme.

"Attend que ton estomac ait commencer le travail au moins."

Il avait raison il devait attendre, mais depuis quand Matsuda s’avait faire preuve de patience ? C’était lui demandé l’impossible. Le petit soupira doucement et il croqua de nouveau dans sa pomme, cela ne prit pas beaucoup de temps avant qu’il ne la termine. Le jeune homme posa son regard sur Erwann et il lui souria doucement.

« Je ne survivrait pas à cette journée. Dernière fois que je me couche aussi tard ! »

Si c’était pour rester plus longtemps avec Satoshi, il n’avait aucun doute qu’il recommencerait. Mais il n’allait certainement pas le dire à son colocataire, il devait certainement le trouvé bien étrange. Mais de là à être au courant de son homosexualité c’était peut-être trop n’est ce pas ? Enfin peut-être s’en était-il aperçu et si c’était le cas il ne l’avait jamais fait comprendre à Matsuda.

C’était peut-être mieux ainsi car cela aurait mis le petit assez mal à l’aise. Mais si Erwann voulais le faire taire c’était peut-être le meilleur sujet à utilisé ou la nourriture était un bon moyen aussi. Rei ne pouvait tout simplement pas résister à de la nourriture heureusement qu’il ne grossissait pas sinon le petit aurait été très malheureux de devoir ce privé de nourriture.

« Erwann, tu crois qu’on peut trouver le bonheur ici ? »

Rei c’était perdu dans sa tête, il repensait à certaines choses qui le tracassaient. Il voulait discuter un peu avec son colocataire et c’était le seul sujet qu’il trouva.

"Même si tu dis ça maintenant, je suis sûr que tu vas recommencer.", dis-je avec un sourire. Lui, ne pas se coucher aussi tard? Il y aurait bien des raisons qui l'empêcheraient de dormir encore dans le futur. Des raisons de faire des nuits blanches aussi. Je ne savais pas pourquoi il n'avait pas beaucoup dormi la nuit dernière, mais en ce qui concernait son orientation sexuelle, je me doutais de quelques chose. Je ne disais rien puisque je n'avais rien à dire. Après tout, c'était son choix et je le respectais. De plus, je n'étais pas tout à fait sûr, alors je préfèrais garder le sujet clos plutôt que d'ouvrir une boîte de Pandore.

Tandis que je terminais mes oeufs, il me posa une question. Celle-là, je me la posais à chaque jour en ouvrant les yeux et à chaque soir avant de m'endormir depuis quatre mois. Je n'avais toujours pas trouver la réponse d'ailleurs.

"Si il y en a qui l'ont trouvés, alors peut-être que oui...", commençais-je après quelques instants de réflexion.; "...mais peut-être que non aussi. C'est une question dont je n'aurai sans doute pas la réponse avant longtemps, ou alors peut-être jamais, qui sait."

"Si il y en a qui l'ont trouvés, alors peut-être que oui...mais peut-être que non aussi. C'est une question dont je n'aurai sans doute pas la réponse avant longtemps, ou alors peut-être jamais, qui sait."

Matsuda l’écouta attentivement. Le jeune asiatique avait quelque peut trouver le bonheur, mais peut-être pas entièrement car jamais on ne lui avait proposé de quitté l’établissement. Des choses lui faisaient encore peur. Rei avait peur de retombé dans la déprime, il ne voulait pas ce faire du mal à nouveau. Une fois cela avait été suffisant. Mais Rei était certainement plus près du bonheur qu’Erwann. Lui n’avait toujours pas de destiné et cela faisait plus de quatre mois qu’il était ici. Le petit souhait tout les jours que son ami trouve le bonheur, mais ce n’était pas tout le monde qui avait eu de la chance comme lui.

« Je crois qu’on finira tous par le trouvé, je suis sûr que quelqu’un viendra pour toi un de ses jours. »

Matsuda lui fit un grand sourire après tout certain avait entendu une année entière avant de trouvé une personne. Peut-être que cela serait le cas de son ami, enfin il ne lui souhait aucunement cela.

« Mais qu’est que tu va faire de moi quand tu va avoir quelqu’un ? Avoue que tu ne viendras plus me voir, oh je savais je suis là que pour occupé un vide ! Oh la ! »

Rei ce mit à rire de nouveau et il lui fit un petit clin d’œil. Le jeune homme savait parfaitement qu’il n’en se servait pas de lui. Le petit essayait toujours de le voir sans son destiné, après tout il ne voulait pas le mettre mal à l’aise. Car Matsuda perdait quelque peut la tête quand il était en sa présence.

« Ah moins que tu veuille me prendre, ah je savais tu es jaloux de Yujiro ! »

Encore en train de s’inventé des histoires, toujours en train de parler pour ne rien dire. Vraiment il allait devoir apprendre à fermé son grand clapet de temps à autres.

Un de ses jours...cela pourrait prendre très longtemps pourtant. Et j'étais enchaîné ici en attendant, incapable de retourner chez moi. Quoique, j'étais aussi bien ici plutôt que chez moi. Ici, je n'avais ni Heidi, ni Pete, mais j'avais plus d'amis et malgré mes sautes d'humeurs, j'avais quand même moins tendances à me battre puisque j'étais mieux surveillé. Enfin, lorsque j'étais dans l'enceinte de l'école, puisqu'en-dehors, c'était une autre histoire. Au moins, je n'avais pas eu besoin d'aller à l'hôpital jusqu'à maintenant.

"Je ne laisse pas tomber mes amis.", répondis-je sérieusement. Si il pensait qu'il était seulement là pour combler un trou en attendant que je trouve quelqu'un d'autre, alors il se mettait le doigt dans l'oeil. Enfin.

« Ah moins que tu veuille me prendre, ah je savais tu es jaloux de Yujiro ! »

"Hmm...pourquoi pas?", plaisantais-je. Je n'étais pas un voleur comme certains, je n'essayait pas de détruire les relations des gens lorsque je voyais qu'ils réussissaient à garder la tête sortie de l'eau. Pourquoi les renfoncer avec moi alors qu'ils réussissaient à s'en sortir, eux? Ce n'était pas parce que moi je restais sous la surface que j'avais le droit de les maintenir avec moi.

"Je ne laisse pas tomber mes amis."

Matsuda lui fit un très grand sourire, il était vraiment content de voir qu’il tenant à lui. Il le savait déjà mais cela confirmait ses pensé.

"Hmm...pourquoi pas?"

Matsuda se mit à rire, hors de question de ce faire volé. Le petit regarda un peu autour d’eux, il n’avait pas beaucoup de gens à cette heure si une chance. Car le jeune homme n’aimait pas trop être entouré de trop de personne. Le petit ramassa ses choses et il reposa son regard sur Erwann.

« Est qu’on va ailleurs ? J’ai envie de me baladé! »

Matsuda n’avait même pas entendu sa réponse qu’il s’était déjà relevé pour allé ce débarrassé de ses choses. Il retourna ensuite au près de Erwann et il lui fit un grand sourire. Doucement le petit fit le tour de la table et il s’assoya à côté d’Erwann. Il lui prit doucement le bras et il lui fit un grand sourire.

« Svp, faut que je me change les idées. Veut ne pas m’endormir ici. »

Rei lui fait des petits yeux doux cela n’allait certainement pas nécessaire, mais il devait tout de même ne pas manqué sa chance.

Il voulait déja changer d'endroit? Je le regardais tandis qu'il se levait pour aller se débarassé des restes de son déjeuner. Il était vraiment énergique, même quand il se disait épuisé.! Après être revenu, il fit le tour de la table pour venir s'installer près de moi et posa sa main sur mon bras.

« Svp, faut que je me change les idées. Veut ne pas m’endormir ici. » , dit-il, me faisant des yeux doux en vue d'augmenter ses chances de persuasion sans doute. Je fis mine de réfléchir pendant quelques instants, puis, lui faisant un petit sourire en coin, je parlai.

"Et qu'est-ce que tu as en idée au juste pour t'empêcher de t'endormir?", demandais-je.

Pour ma part, j'étais bien en accord avec le fait de ne pas rester ici puisque je savais que dans une demi-heure environ la salle serait pleine d'étudiants affamés. J'avais beau ne pas avoir de problème à être dans des foules en général, je préfèrais quand même les éviter quand j'en avais la possibilité. Justement, un groupe de filles arrivèrent. J'en déduisis qu'il devait sans doute s'agir des sportives puisque la "chef" du groupe portait un uniforme de soccer.

"Et qu'est-ce que tu as en idée au juste pour t'empêcher de t'endormir?"

Bonne question il n’en avait aucune idée. Marche pour le moment était la seul idée qu’il avait trouvé. Doucement le petit le relâcha, mais il continua de le regardé.

« N’importe quoi, mais pour le moment marché un petit peut m’aiderait un peu. On pourrait aller faire un tour dehors ? Allé en ville ? Oh oui allons au centre commercial »

C’était bien une chose que le petit adorait faire c’était allé faire du shopping entre ami. Après tout c’était tellement amusant de voir toute ses choses en vente. Il ne pouvait jamais s’empêché de revenir avec des sacs.

« Est que tu a envie d’y allé Erwann ? »

Il lui fit encore des petits yeux de chaton, il avait vraiment envie d’y allé. Rei était près à tout pour qu’il accepte.

« Je ferais n’importe quoi en échange, svp, svp Erwann… »

Quel gamin il faisait encore, mais comment lui en vouloir il était si adorable.

*Bon sang, desfois on dirait Heidi...*, pensais-je tandis qu'il me supplait de nouveau. Le centre commercial. Rare étaient les fois où j'y allais en fait. Mais pourquoi pas? Je n'avais pas mis les pieds dans une boutique depuis bientôt trois mois et comme je portais toujours le même ligne et bien...peut-être qu'un peu de nouveauté me ferait du bien?

"Pas besoin de rien en échange. Aller, de toute façon il faut que j'aille m'acheter des trucs à me mettre avant que ceux que je porte ne tombent en lambeaux.", répondis-je.

Après lui avoir sourit, je me levai et attendit qu'il en fasse de même. Pour une fois que j'étais le premier d'entre nous deux à être debout, c'était un exploit!

"Bon, direction le centre commercial.", dis-je. Pour ma part, j'avais encore au moins un bon trois heures avant le début de mon premier cours, alors pas de problèmes de ce côté. Au pire, je n'aurais qu'à le sécher, puisque je n'aimais pas me presser.

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